top of page
IMG_8640.JPG

La route bleue du secteur de Gros-Cap

DJI_20230929103517_0011_D_edited_edited_
Préserver les côtes

Les côtes des Îles-de-la-Madeleine sont fragiles et sujettes à l’érosion. Les principaux types de côtes qu’on retrouve tout au long du trajet de la route bleue sont des dunes de sable, des plages ainsi que des falaises de grès rouge.
 

Les passages répétés dans les dunes et le haut de plage fragilisent la végétation qui permet de retenir et capter le sable. Ces piétinements créent des brèches qui exposent les dunes à l’effet des vagues et du vent, qui altéreront à leur tour cette dune fragilisée. Le grès rouge, quant à lui, est friable et des sections peuvent s’effondrer.
 

Ces phénomènes d’érosion fragilisent les côtes et diminuent la résilience de l’archipel aux aléas côtiers, comme les tempêtes. Pour aider à protéger notre territoire, voici quelques bonnes pratiques à adopter pour la mise à l’eau et la sortie de votre embarcation:

Utilisez les accès officiels pour vous rendre au lieu de mise à l’eau de votre embarcation

Évitez de piétiner l’ammophile, aussi appelée foin de dune, et toute autre végétation présente en vous rendant à votre lieu de mise à l’eau

Choisissez un emplacement dépourvu de bancs d’algues et de plantes marines pour mettre à l’eau et sortir votre embarcation

Évitez de grimper ou escalader les falaises de grès rouge que vous rencontrez

Préserver la faune et la flore

L’archipel abrite une myriade d’espèces animales et végétales, au grand bonheur des adeptes d’observation de la faune et de la flore. Bien que ces espèces soient parfois intrigantes et qu’il soit tentant de s’en approcher, ce comportement dérange les oiseaux et les mammifères marins qui utilisent l’environnement pour accomplir différents stades de leur cycle de vie.

449072460_487124257135657_44877936579544
IMG_8356_edited.jpg
Faune aviaire

Plusieurs espèces d’oiseaux utilisent le secteur de la route bleue pour différentes raisons. D’abord, ils peuvent plonger dans l’eau pour s’alimenter lorsqu’ils repèrent des bancs de poissons. Ensuite, certains d’entre eux nichent dans les falaises de grès rouge, où ils auront leurs petits. S’approcher des oiseaux lorsqu’ils s’alimentent ou qu’ils nichent leur cause du stress puisqu’ils détectent une menace. Ils peuvent alors s’enfuir, cessant donc de se nourrir ou de protéger leurs œufs et oisillons, les exposant aux prédateurs et aux UV du soleil et, les privant de la chaleur de leurs parents.

Les oiseaux démontrent des signes de vigilance lorsqu’ils ressentent un danger:

Ils évalueront leurs sorties de secours, s’ils doivent s’enfuir: leur regard sera dirigé en alternance entre la source de danger et les issues possibles

S’ils sont couchés, ils peuvent se lever pour être prêts à s’envoler

S’ils sont au repos sur une patte, ils poseront leur deuxième patte au sol

Ils lanceront des cris d’alerte

Pour respecter la faune aviaire, vous pouvez:

 

Éviter de vous approcher des oiseaux qui plongent pour s’alimenter

Éviter de vous approcher des falaises, particulièrement au printemps lorsqu’ils nichent

Détecter les signes qui démontrent une situation de détresse de la part de l’animal, et s’éloigner, le cas échéant

Utiliser des jumelles pour les observer tout en limitant les risques de dérangement

Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Design sans titre (2).png
Mammifères marins

Les mammifères marins, comme les phoques, ne s’approcheront généralement pas des embarcations. Leur curiosité les amènera à observer les pagayeurs d’une distance qu’ils jugent raisonnable pour leur sécurité. Il est important de conserver cette distance et de ne pas tenter de s’en approcher davantage. Si un phoque souffle des bulles d’air par ses narines, il vous indique que vous êtes trop près de lui, il est alors nécessaire de s’éloigner de l’animal.

Pour cohabiter avec les mammifères marins vous pouvez:

Conserver une distance minimale de 100 m avec l’animal

Éviter de vous en approcher

Vous éloigner lorsqu’un mammifère marin démontre des signes de détresse

Utiliser des jumelles pour les observer en limitant les risques de dérangement

Design sans titre (3).png
Design sans titre (3).png
Design sans titre (3).png
Design sans titre (3).png
GREMM_Phoque gris_edited.jpg

© GREMM

GOPR0403_edited.jpg
Flore marine

La flore marine que vous aurez la chance d’observer en pagayant est affectée par le passage d’embarcations lorsque celles-ci touchent le fond. Les algues et les plantes risquent alors d’être décrochées ou déracinées. Des échouages répétés dégradent les bancs d’algues et les herbiers de plantes marines qui ne peuvent alors plus supporter la faune qui utilise ces habitats pour s’abriter, s’alimenter et se reproduire.

Pour préserver l’état de santé de notre flore marine, vous pouvez:

Éviter de passer dans les hauts-fonds, détectables par les remous et les vagues à la surface de l’eau

Éviter d’accoster votre embarcation ou de descendre de cette dernière sur des roches et des fonds abritant des algues et des plantes marines

Design sans titre (5).png
Design sans titre (5).png
Espèces aquatiques envahissantes

Les espèces aquatiques envahissantes, qu’elles soient animales ou végétales, sont bien présentes aux Îles-de-la-Madeleine et ailleurs au Québec. Une fois que ces espèces non indigènes s’implantent dans un milieu, elles compétitionnent avec les espèces locales pour la nourriture et les habitats. Au fil du temps, elles peuvent mener à la disparition d’espèces indigènes qui partagent la même niche écologique et qui subissent leur pression.

Pour limiter le risque de propagation des espèces aquatiques envahissantes, vous pouvez:

Inspecter votre embarcation, pagaies et équipement de sécurité et retirer toutes les plantes marines, les algues et les débris qui peuvent s’être accrochés

Nettoyer votre embarcation avec un jet à pression ou une solution d’eau de Javel diluée à 10%, à proximité du plan d’eau dans lequel vous étiez ou à plus de 30 m d’un autre plan d’eau

Laisser sécher votre embarcation pour une période recommandée de 5 jours

Ces étapes devraient être réalisées avant et après chaque utilisation de votre embarcation

DSC03664_edited.jpg
bottom of page